Avis Blue Ice Chiru 32L 2023

3 avis Blue Ice Chiru 32L.

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Note moyenne : 8,7/10
testeur_74

Presque parfait !

Avis sélectionné
Profil du testeur : 33 ans | 1,77m | 75kg | Expert
Conditions du test : Toutes conditions
Cet avis matos est issu du programme de Tests Privés d'Outzer permettant à nos lecteurs de recevoir gratuitement (et de garder) du matériel de la part de meilleures marques afin de réaliser un test terrain détaillé. Cliquez ici pour participer vous aussi
Test Privé Blue Ice Chiru 32L

Points forts

Poids
Confort
Volume
Robustesse

Points faibles

Pas de sifflet
Pas de porte matériel

Mon profil

Habitant en Haute-Savoie, je pratique toutes sortes d’activités en couple ou entre amis.

Je sors tous les week-ends et le soir pour décompresser après le travail.

Je pratique l’alpinisme, le ski de rando, l’escalade, le trail et le VTT. Mes terrains de jeux favoris : les Aravis, Chamonix, le massif du Mont-Rose et les calanques.

Je suis très exigeant avec mon matériel et mes avis sont sincères et reflètent mon opinion sans filtre !

Caractéristiques du produit

• Matériaux: Nylon Ripstop 210 deniers - Sans PFC, Matière approuvée Bluesign

• Nouveau fit, disponibles en deux tailles - S/M and M/L

• Poids: 875 g

• Poche de protection 3D pour piolets

• Sangle porte-corde ajustable et escamotable

• Large ouverture zippée sur le haut du sac

• Poche intérieure pour accessoires avec porte-clés

• Pads de confort pour hanches escamotables

• Zips extérieurs YKK résistants à l'eau

• Compatible avec poche à eau

• Porte-casque inclus

Prise en main

Pour commencer je tiens à remercier une énième fois toute l’équipe Outzer et les marques de nous faire confiance et de nous laisser la possibilité d’exprimer nos avis.

Je recherchais depuis un moment un sac à dos dédié spécifiquement à ma pratique de l’alpinisme et de l’escalade. J’utilisais pour toutes mes sortie l’Ortovox Haute Route (test disponible) que je trouvais un peu encombrant pour l’alpinisme. Il faut dire que ce sac est tout de même plus orienté ski de randonnée. 

Avec le Blue Ice Chiru j’ai l’impression d’avoir trouvé « sac à mon dos ».

Mesurant 1.77 pour 75 kg, j’ai opté pour la taille M/L et le sac me convient parfaitement.

Le sac offre un grand compartiment avec un accès sur le dessus et un sur le côté. Les tailles des ouvertures sont suffisantes pour pouvoir manipuler des affaires dans le sac sans avoir à tout sortir.

Une poche intérieure et une sur le dessus du sac permettent de stocker du petit matériel avec un accès facilité.

A noter que le sac est livré avec un porte casque.

Lorsque l’on manipule le sac à vide ce qui m’a le plus impressionné c’est son poids, je n’avais qu’une hâte l’amener en montagne pour voir si avec un poids si léger il en demeurait pour autant confortable.

Sur le terrain

Le plus important dans un sac c’est de ne pas avoir à choisir quoi mettre dedans. Il n’y a rien de pire que d’avoir un sac trop petit et devoir faire des concessions sur le matériel à amener. J’ai donc commencé par tout enfiler à l’intérieur pour une sortie alpine à la journée. Doudoune, Gore-Tex, gourde, baudrier, quincaillerie, crampons, barres de céréales, lunettes…et j’en oublie ! Miracle, tout rentre et sans forcer. J’ai installé mon piolet sur le porte piolet (qu’elle évidence) mon casque glissé dans le filet du porte casque (encore une évidence). 

La corde peut être maintenu sur le dessus du sac grâce à une sangle dédiée. Personnellement, je n’aime pas trop porter ma corde en « oreille de cocker », c’est donc une option que je n’utilise pas. Je porte ma corde en un seul anneau disposé sur mes épaules et autour de mon ventre. J’y trouve beaucoup plus de confort.

Vous l’aurez donc compris, le volume de ce sac ne vous fera pas défaut. Blue Ice nous offre un vrai 32 litres avec son modèle Chiru.

Ce que j’apprécie particulièrement avec ce sac c’est qu’il sait se faire oublier. Sa forme et son confort en fond un allié de taille. Je n’ai jamais eu mal aux épaules ni jamais ressenti la moindre gêne en le portant. Le sac est assez souple ce qui lui permet de « glisser » contre la roche lorsque vous passez des passages où « frotter » le dos devient obligatoire. Je dois dire que je l’ai pas mal martyrisé lors du passage dans une boite aux lettres et vous savez quoi…pas une rayure ! Le sac était intact, ce qui confirme la grande qualité des matériaux et sa résistance sans faille.

Il est possible de retirer la sangle ventrale pour ceux qui souhaite gagner encore un peu plus de poids. Personnellement j’aime bien la garder. Lorsque l’on marche sur une approche qui peut être longue, une sangle ventrale offre un confort non négligeable en reportant le poids du sac sur les hanches. Une fois que j’attaque la grimpe j’attache tout simplement la ventrale à l’envers sur le sac ce qui me permet d’accéder facilement à mon baudrier.

Ce sac propose également des sangles pour porter les skis sur le côté. Cependant, je ne conseillerai pas ce sac pour la pratique du ski. En effet ce sac ne dispose pas d’un compartiment spécifique « pelle, sonde » et il n’y a rien de pire que de devoir vider son sac pour accéder à du matériel de sécurité. Blue Ice offre d’autres modèles bien plus adaptés à cette pratique. Le modèle Yagi par exemple est parfait dans son style.

Ce que j’aurai aimé

Ce que je trouve dommage pour un sac d’une si grande qualité c’est de ne pas avoir mis de sifflet sur la sangle pectorale. Le sifflet est très utile en montagne. Il a une fonction de secours mais il est aussi très utile en grande voie lorsque l’on a du mal à communiquer avec son partenaire.

Il est vrai que je grimpe très rarement avec la ventrale, cependant il aurait été appréciable d’ajouter un porte-matériel sur cette dernière. Presque tous les sacs offrent cette possibilité et je trouve cela dommage de ne pas l’avoir prévu sur celui-ci même si encore une fois d’un point de vue personnel je n’en ai pas souvent l’utilité.

Conclusion

Alpinisme, randonnée, escalade, ce sac à dos de 32 litres est idéal pour les sorties à la journée. A la fois léger et confortable il offre un très bon rapport confort/légèreté. Une fois sur le dos, ce sac sait se faire oublier et on n’en demande pas plus.

Pour qui ?

Les montagnards exigeants

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