Thoams
Je n'étais pas revenu dans le Lötschental depuis la catastrophe.
J'appréhendais vraiment le retour dans cette vallée si particulière.
Comment réagit on au retour du soldat à la gueule cassée?
En sortant du train à Goppenstein ce matin, il fait bien frais. Le car postal qui nous emmène à Wiler est loin d'être plein. Rapidement l'ambiance est posée : le monticule au dessus de Blatten est énorme. Il dépasse de plusieurs dizaines de mètres le fond de vallée d'avant Mai. Au détour d'un virage, on aperçoit le lac et ses toitures.
Curieuse impression: c'est à la fois énorme, et minuscule... Dans l'immensité de ces montagnes, c'est finalement un tout petit morceau qui s'est cassé la gueule. Et la conséquence est visible de partout dans la vallée. Les milliers d'arbres emportés jonchent les parois comme de vulgaires allumettes froissées d'un claquement de doigt.
La discontinuité est frappante. Un amas de roche, terre, glace; et à un mètre, une prairie épargnée, des myrtilles qui n'ont rien senti passé.
Nous avons pris le téléphérique jusqu'à Lauchernalp puis fait une jolie boucle en passant par la Weritzalp. C'est magnifique, très peu fréquenté en ce moment. Le télésiège de Stafel est en fonction, mais pas les autres remontées supérieures.
Une grande partie des chemins de randonnée sont fermés à l'Est de Wiler, mais le site de carto suisse est à jour, idéal pour préparer un petit tour dans le coin.
Tout fut donc très calme aujourd'hui. Une météo parfaite pour marcher là haut, et un champ de marmotte pour nous accueillir au pique-nique. De quoi ravir le jeune explorateur qui m'accompagne... et moi aussi.
Le petit Nesthorn n'en finit plus de rapetisser, un grondement nous sort de nos contemplations marmottantes pour nous rappeler qu'en fasse, ça se casse toujours la gueule.
J'étais bien heureux de retrouver cette si belle vallée le temps d'une journée d'été. Et je compte bien venir lui faire la bise comme il se doit l'hiver prochain.
J'appréhendais vraiment le retour dans cette vallée si particulière.
Comment réagit on au retour du soldat à la gueule cassée?
En sortant du train à Goppenstein ce matin, il fait bien frais. Le car postal qui nous emmène à Wiler est loin d'être plein. Rapidement l'ambiance est posée : le monticule au dessus de Blatten est énorme. Il dépasse de plusieurs dizaines de mètres le fond de vallée d'avant Mai. Au détour d'un virage, on aperçoit le lac et ses toitures.
Curieuse impression: c'est à la fois énorme, et minuscule... Dans l'immensité de ces montagnes, c'est finalement un tout petit morceau qui s'est cassé la gueule. Et la conséquence est visible de partout dans la vallée. Les milliers d'arbres emportés jonchent les parois comme de vulgaires allumettes froissées d'un claquement de doigt.
La discontinuité est frappante. Un amas de roche, terre, glace; et à un mètre, une prairie épargnée, des myrtilles qui n'ont rien senti passé.
Nous avons pris le téléphérique jusqu'à Lauchernalp puis fait une jolie boucle en passant par la Weritzalp. C'est magnifique, très peu fréquenté en ce moment. Le télésiège de Stafel est en fonction, mais pas les autres remontées supérieures.
Une grande partie des chemins de randonnée sont fermés à l'Est de Wiler, mais le site de carto suisse est à jour, idéal pour préparer un petit tour dans le coin.
Tout fut donc très calme aujourd'hui. Une météo parfaite pour marcher là haut, et un champ de marmotte pour nous accueillir au pique-nique. De quoi ravir le jeune explorateur qui m'accompagne... et moi aussi.
Le petit Nesthorn n'en finit plus de rapetisser, un grondement nous sort de nos contemplations marmottantes pour nous rappeler qu'en fasse, ça se casse toujours la gueule.
J'étais bien heureux de retrouver cette si belle vallée le temps d'une journée d'été. Et je compte bien venir lui faire la bise comme il se doit l'hiver prochain.
Activité pratiquée : Randonnée
Lieu :
Matos utilisé
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