Avis Quechua Canyon 40L 2007

1 avis Quechua Canyon 40L.

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yrlab

Solide, économique mais peu confortable !

Avis sélectionné
Profil du testeur : 41 ans | 1,90m | 84kg | Expert | Gélos
Acheté : 45€ en magasin
Conditions du test : Beaucoup beaucoup de canyons !

Points forts

Solidité, poche hydratation, poignées de portage, rapport qualité/prix

Points faibles

Confort dorsal, sangles basiques et trop longues, ouverture compartiment principal, look

A l’heure de changer de sac à dos pour la pratique du canyoning et après avoir poncé le premier sac conçu par Decathlon pour ce sport, l’heure est venue de faire un bilan sur ce Quechua 40 litres dont je n’ai pu retrouver le doux nom de ce modèle. Il m’accompagne depuis bientôt 15 ans dans toutes les courses aquatiques que j’ai pu faire en France et en Europe.

Caractéristiques/ spécifications :

  • Premier sac à dos produit par Decathlon sous la marque Quechua, achat en 2006 ?
  • Matière principale : Bâche polyester assez épaisse
  • Grilles latérales et perforation sur le fond du sac
  • Poche à scratch à l’intérieur le haut du sac pour lunettes/masque
  • Poche intérieure dorsale pour poche d’hydratation
  • Poignées latérales transversales
  • Volume de 40 L, Dimensions : 0,23 X 0,26 X 0,60
  • Poids après usure : 1175 g

Mon expérience :

Conditions de tests

Je ne pourrais pas dire le nombre de canyons que ce sac à dos a descendu mais c’est au-delà de la centaine. De la petite ballade aquatique aux canyons alpins sportifs, engagés et longs, il a vraiment eu une belle vie pleine de découvertes durant plus d’une décennie !

Confort/Maintien

  • C’est un sac à dos assez léger et rudimentaire constitué d’un sac en bâche avec des bretelles, sangles et de quelques accessoires. Ainsi au niveau dorsal, faut pas compter sur de l’amorti pour son dos, il faut surtout bien réfléchir pour l’organisation du chargement du sac et éviter à tout prix des matériaux durs du côté dorsal. Quand on oublie cela et ben on le sent très vite en descente ou en sautant de roche en roche.
  • Les bretelles rembourrées réglables sont assez larges et assez bien placées pour une répartition de charge moyenne. La sangle pectorale est réglable en hauteur et ne bouge durant la journée. La sangle qui fait office de ceinture de hanche est toute banale avec 50 mm de largeur. Autant dire que ses sangles ne sont pas des plus confortables quand on est est torse nu !
  • Le confort est donc assez spartiate quand le sac est bien rempli et dépasse les 12 kilogrammes. Au niveau du maintien, ce n’est pas un bête de course mais les deux sangles essentielles font le job minimum. On peut courir, sauter sans trop avoir de ballottements mais on est content de le poser quand le canyon est descendu !


Modularité et aquaticité


  • Mis à part les deux poches à scratch dans lequel on peut ranger des sangles, poche d’hydratation, lunettes, déchets..., on module le chargement dans le contenant principal et en se souciant des matériaux qui seront en contact avec le dos. La largeur du sac permet de glisser un bidon étanche d’un volume de 5 litres, une corde de 40m, du matériel de rééquipement selon la course choisie, son ensemble neoprène, une poche d’eau et le harnais équipé des accessoires indispensables. La partie flottante du haut du sac permet en effet d’optimiser le volume de chargement comme un mulet avant d’attaquer la marche d’approche. On module avec ce sac à dos mais surtout pour éviter des points durs lors du portage !
  • Pour presque un tiers de la surface, les côtés du sac sont en grille engluée de pétrole. Les autres évacuations sont des perforations rivetées sur le bas et le dessous du sac. Sur le dessous, on ne compte que 7 trous : la perforation aurait pu être plus généreuse. Immergé avec le sac bien chargé, l’évacuation de l’eau est correcte mais serait meilleure avec une grille allant jusqu’en bas ou avec une perforation plus importante. Pour ce qui est de nager dans de longs biefs avec le sac, j’ai toujours préféré l’accrocher à une cheville afin d’avoir une meilleure liberté de mouvement des bras.


Manipulation, accroches


  • A l’origine, le compartiment principal se fermait avec une cordelette et un arrêt de cordon à ressort. La cordelette étant trop courte pour avoir une ouverture maximale pour ranger la corde, elle a été vite remplacée par une plus longue et plus fine afin d’avoir plus de confort. Cela dit, l’ouverture a toujours manqué d’un peu de largeur pour y passer plus rapidement le bidon étanche de 5 litres. Une sangle intérieure porte-matériel aurait été aussi la bienvenue pour y accrocher entre autres, une corde.
  • Le filet intérieur permet de ranger la poche d’hydratation sans être embêté à chaque relais ou rappel pour les manipulations. La petite poche filet est pratique pour ranger une paire de lunettes de natation ou autres petits accessoires. Il y a pas pléthore de poches secondaires mais sont bien placées et fonctionnelles.
  • Le principal reproche serait les longueurs de sangle qui dépassent un peu de partout et les anneaux élastiques qui était prévu pour ranger ces surplus : Ils ont vite rendu l’âme et la suite s’est passée en faisant des nœuds pour éviter de s’accrocher de partout.
  • La poignée de portage située sur le haut du sac sert aussi bien à accrocher le sac sur un relais pour équiper une cascade comme à le suspendre sur son harnais pour ranger la corde après un rappel. Les poignées latérales de sangle épaisses ont toujours été utiles pour accrocher du matériel supplémentaire ou simplement pour avoir une prise en main rapide afin de récupérer le sac flottant dans les eaux vives.


Solidité, qualité/prix :


Les clips de fermeture centrale ou des sangles pectorale et de hanche ont été d’une grande solidité au vu des frottements et coups encaissés. La conception était assez basique mais les coutures ont tenu le coup notamment au niveau des points de portage. Au début, j’avais des doutes sur la qualité de la bâche mais la résistance a été démontrée au vu de ce qu’elle a enduré durant ces années. Au final, c’est les deux angles extérieurs du fond du sac qui se sont percés mais sans jamais s’agrandir davantage. Au vu du prix et de la durée de service, la qualité des matériaux a été plutôt au rendez-vous.


Look

Avec cette couleur gris foncé, ce n’est sûrement pas le meilleur choix pour identifier et retrouver son sac coulé au fond d’une vasque. Les derniers modèles produits sous la marque Maskoon ont des couleurs bien plus lumineuses. Cette première production de la marque Quechua avec une police et une couleur tout autant affreuse estampillée sur le sac n'avait l'esthétisme dans le cahier des charges des ingénieurs produits.

Verdict ! ?

Avec ce premier sac à dos, Decathlon a conçu un sac qui répond aux fonctions primaires recherchées par le canyoneur : l’aquaticité, la solidité, un peu de modularité et des accroches indispensables.

L’ouverture du compartiment principal, les longueurs de sangle et le confort dorsal sont les principaux défauts de ce modèle. Le rapport qualité/ prix demeure tout de même bon et m’a permis de réaliser de belles aventures aquatiques sur la durée.




Pour qui ?

Pratiquants de canyon mais collector quasi introuvable !

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