Avis Compressport R2V2

La petite intro en italique qui va bien :

Youhou !! J'ai été sélectionné par l'équipe Outzer pour faire le test des R2V2compression par Compressport . Ok, ok, faut tout donner et pas trop trainer sinon je vais me griller et ça sera surement mon premier et mon dernier. Well... finalement après deux mails de relance, voici mon retour d'impressions.

Au début un peu sceptique par ce genre « d'accessoire » pour joggeurs, je les ai essayé sans grande conviction, me sentant un peu bête avec ces chaussettes me rappelant les bas de contention de tata Yvonne.

Faut dire qu'en fait c'est assez confortable et la sensation de gainage m'a bien plu.

Au delà du confort d'utilisation, mon attitude suspicieuse rejetait toute idée de gain de performance.

Comme je disais à ma compagne :"Je ne me suis pas mis soudainement à faire des bonds de springbok, ni à sprinter comme le guépard. "

Un peu déçu, j'ai recommencé à courir jambes nues en laissant les R2V2 Compression à la maison.

C'est là que j'ai compris !!

Pour moi la différence était nette. Quand je cours j'aime alterner des épisodes de foulée très rapide, de marche, et d'arrêt pour observer un arbre ou un oiseau ou jouer dans une flaque, bref.

Ce mode de course un peu brutale me fait souvent l'effet de jambes lourdes ou coupées lors des redémarrages.

Et bien avec les chaussettes de compression, ce phénomène s'était largement réduit.

Pas disparu non plus, mais diminué de façon assez significative pour me faire changer d' a priori sur le produit et me donner envie de les porter à chaque sortie sportive.

D'ailleurs j'ai essayé les R2V2 pour mes sorties escalades aussi. Et bien en falaise ça trouve son utilité, j'ai beaucoup moins la « tremblotte » du mollet quand il faut pousser et tenir sur une pointe d'orteil. Au top, parce que que ya rien de tel qu'une tremblotte pour attraper un fou rire et définitivement perdre tout ses moyens.

En conclusion,

J'ai besoin de porter les R2V2 Compression de Compressport en dessous d'un jogging, car j'ai du mal à assumer le coté « accessoire » de l'objet. Mais je dois bien avouer que le gain vaut l'effort, et que si le ridicule ne tue pas, il rend effectivement plus fort.