Avis Ortovox Ascent 32 2020

1 avis Ortovox Ascent 32.

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yrlab

Technique, pratique et confortable !

Avis sélectionné
Profil du testeur : 42 ans | 1,90m | 85kg | Expert | Gélos
Conditions du test : Plus d'une vingtaine de sorties en freeride, freerando, de 200 à 1200 D+

Points forts

Design, ergonomie, maintien, confort, légèreté, modularité, qualité des accessoires et accroches, praticité, système de déclenchement, poignée Avabag

Points faibles

Zip se prenant dans le tissu, sangle pectorale qui bouge/se desserre, manque seconde petite poche

Equipé depuis 2012 d’un sac airbag ABS Vario, je l’ai toujours eu sur le dos pour mes sorties freeride/freerando mais c’était moins vrai pour les randonnées à ski en raison du poids supplémentaire à porter. Après avoir été sélectionné pour tester l’Avabag Ascent 30 du fabricant allemand spécialiste Ortovox, voici mon retour après une saison écourtée mais suffisante pour se faire un avis sérieux sur un sac destiné pour le freeride comme pour la randonnée.

Caractéristiques/spécifications :

  • Boucle alu sécurisée (ceinture)
  • Tour de cuisse
  • Sangle poitrine avec sifflet d'alarme
  • Fixation du snowboard et des raquettes
  • Bright Inside
  • Zips étanches
  • Accés au compartiment principal avec zip portefeuille, compartiment spécial équipements de sécurité
  • D-Skifix, portage en diagonale des skis
  • Dispositif pour un système d‘hydratation
  • Zip circulaire
  • Fixations piolets et bâtons.
  • Filet casque amovible
  • Fixation de la corde
  • Crochet clefs
  • Poignée de déclenchement - réglable en hauteur
  • Poids avec l’unité Avabag et la cartouche carbone pleine : 1860 g


Mon expérience :

First feelings

Après réception, au déballage, c’est le design général du sac qui m’a le plus surpris avec une base bien plus étroite que le haut du sac ce qui est inverse à la plupart des sacs. En regardant du côté de la mousse dorsale, on a envie de trouver la poignée porte-manteau à l’opposé. J’ai été aussi surpris de la finesse des bretelles de portage : va-t-il être suffisamment confortable ? Au niveau design général, j’ai été séduit avec cet alliage de toile bleu électrique fluo et zip orange fluo. La première impression concernant les finitions est très bonne, beaucoup d’accessoires dont certains sont bien protégés et cachés. Le manuel d’utilisation explique bien tout ce qu’il faut savoir, c’est un petit pavé qu’il vaut mieux parcourir pour être bien informé.

Conditions de tests

Ce sac m’a suivi sur presque toutes mes sorties de freeride (18 journées) et de freerando (10 journées). Le sac a été chargé de quasi rien comme à son maximum et avec des ascensions de 200 à 1200 m de dénivelé positif.

Confort/Maintien

Chargé au minimum avec une poche à eau, la pelle, la sonde et un ou deux accessoires, les journées de freeride par gravité ont été très agréable avec ce sac. Une fois les brettelles et sangle abdominale bien réglées et clippées, on a une très bonne liberté de mouvements de bras. Le sac ne bouge pas d’un iota, le maintien tout comme le confort sont irréprochables. Quand on découpe les pentes sauvagement, le sac se fait oublier !

En mode rando avec tous les accessoires essentiels pour les passages exposés, je suis arrivé à des chargements arrivant à presque 15 kilogrammes pendant les phases de portage avec les skis. Les brettelles ne sont pas épaisses visuellement mais fournissent une très bonne répartition de charge sur l’ensemble du dos. A la différence de mon sac ABS, je n’ai pas eu les trapèzes cisaillés à la fin de la journée. Chargé comme une mule pyrénéenne, le confort est donc tout aussi bon qu’à vide. On ne sent vraiment pas le câble de déclenchement de l’airbag contrairement à d’autres modèles concurrents. Le portage en diagonale des skis ne gêne pas les mouvements et le maintien est vraiment bon. La mousse dorsale a un amorti parfait et une ergonomie qui n’est pas en contact total avec le porteur. Le seul bémol serait la sangle de serrage pectorale qui a tendance à légèrement remonter sur les glissières des bretelles après les ascensions et les descentes. La sangle pectorale se desserre un peu après les montées avec les skis sur le dos.

Modularité

Avec ses deux compartiments principaux, l’organisation du chargement intérieur se fait de façon guidée. Le premier compartiment à l’avant du sac s’ouvre en demi-lune et contient : deux fourreaux légendés et prévus pour la sonde et le manche de la pelle, l’espace nécessaire pour le godet la pelle et une carte d’urgence sous pochette plastique.

La petite poche située sur l’avant du compartiment contient une sangle inamovible avec clip pour les clés et les accessoires suivants : l’outil de réactivation AVABAG, deux sangles de chargement et le filet porte-casque. Il est dommage ne pas avoir une seconde petite poche dans le compartiment principal afin de pouvoir y loger ces accessoires et libérer de l’espace sur le devant du sac.

Le compartiment principal s’ouvre comme une valise avec un double zip et c'est ultra-pratique pour le chargement et accès au matos pendant la course!. Il contient le système airbag sur le haut du sac, une attache élastique à velcro prévue pour la cartouche de gaz, une micro-sangle pour porter la poche d’eau et la carte explicative pour le pliage et rangement de l’airbag.

Cette poche principale permet une grande liberté de rangement de tous les accessoires pour une randonnée avec le matos d’alpinisme. J’ai des crampons aciers non pliables réglés pour une pointure 46 et il rentre sans problème avec tout le reste. Au-delà de pouvoir enlever la cartouche pour les journées pistes avec la famille, ce grand compartiment se module bien avec les doubles sangles latérales de compression : on ajuste le volume rapidement en fonction du chargement nécessaire et comme ça, tout est calé dans le sac.

Pour s’alléger de manière significative (640 g), on peut aussi enlever l’airbag mais je n’ai pas testé la procédure bien décrite dans le manuel.

Manipulations, accroches et accessoires

Cet Avabag est plein de système d’accroches mais ils sont plutôt bien dissimulées et ingénieusement placées. Au final, aucune sangle n’est apparente sur le devant du sac et ça c’est top et très propre ! Sur le devant du sac, on trouve 6 pontets de sangles rigides plastifiées réparties entre le haut et le bas du sac. Quatre d’entres elles sont dotées d’un élastique avec un serrage-accroche deux-en-un permettant notamment de fixer deux piolets efficacement. Une fois bien serrés, les élastiques assurent un excellent maintien des précieux accessoires.

Le filet porte-casque est fonctionnel et se fixe très rapidement aux quatre sangles rigides. Les deux sangles supplémentaires fournies permettent de fixer une corde sur le dessus du sac sans empiéter sur l’espace prévu pour la libération de l’airbag.

Sur le dessus du sac, côté gauche, on trouve un petit zip bleu qui contient la sangle noire de serrage pour le port en diagonal des skis. On l’utilise avec la boucle noire cachée sur le bas du sac. Cette boucle de 15cm permet de loger des skis même très larges. On peut porter les skis également sur les côtés sans problème. Les skis en diagonales sont bien placés et ne tapent pas ni dans la tête ni dans la jambe.

Comme les passants des bretelles, la boucle de sécurité de la sangle ventrale est en aluminium et très bien finie. La pièce mâle est dotée d’une mini double cordelette rendant très facile la manipulation avec les gants pour le serrage ou desserrage. C’était le même système sur mon sac ABS mais sans la cordelettes et donc beaucoup moins pratique. La sangle ventrale dispose aussi de deux portes dégaines verticales. Il aurait pu être rajouté une petite poche sur cette sangle ventrale car c’est pratique pour y accéder.

La sangle souscutale est enroulée avec un scratch et l’anneau bleu se passe très facilement sur la sangle ventrale. J’aime beaucoup ce système de scratch évitant que trop de sangle inutile se ballade. Il devrait être repris plus souvent par la concurrence.

Comme le montre la photo, le zip du compartiment principal à tendance à se prendre dans le tissu qui est très souple. C’est le seul point faible trouvé qui pourrait être évité avec une fine doublure intérieure donnant de la rigidité.

Ortovox a très bien accessoirisé ce sac afin de répondre à tous les besoins d’un randonneur aimant faire un peu d’alpinisme. Les sangles et élastiques sont judicieusement placées et dissimulées pour ne pas gêner en toute circonstances. Les accroches sont sûres et permettent un excellent maintien de tous les accessoires que le mulet peut porter !

Facilité de déclenchement

A l’aide d’un tournevis, on peut moduler la longueur de la poignée selon la taille du bonhomme et ça c’est plutôt bien pour avoir une poignée positionnée au mieux pour la préhension. Avec le double zip du compartiment de la poignée, on remonte le second zip afin d’avoir une poignée bien écartée de la bretelle. Le T de la poignée plutôt de forme carrée n’est pas large mais reste toujours facile à prendre avec de gros gants et même avec des gants moufles. L’ergonomie de la poignée est bien pensée mais je ne sais pas comment les gauchers s’en sortent avec une poignée sur la bretelle gauche… Une fois la cartouche enlevée, on peut s’entraîner à volonté au déclenchement. Cela permet d’entendre un bon clic synonyme de déclenchement.

Gestion du système airbag

Comme tout équipement de sécurité, il faut suivre scrupuleusement les procédures de mise en place, de réarmement et de contrôle. Il faut surtout bien penser à revisser l’outil de réactivation AVABAG avant de remettre la cartouche. Pendant le stockage, la cartouche peut rester vissée mais il faudra tout de même contrôler le poids avant de repartir pour de nouvelles aventures. Le réarmement comme l’entretien de premier niveau est donc très simple. En cas de déclenchement effectif ou après 5 années d’utilisation, il est demandé d’envoyer le sac via un revendeur pour une révision générale.

Protection/solidité

Pour l’avoir testé sur une journée avec une limite pluie/neige, le textile a une bonne déperlance et préserve le contenu. Les zips sont bien étanches et évitent certains désagréments. On n’a pas connu de grand froid cet hiver alors on verra si la protection thermique est suffisante pour ne pas retrouver le sandwich congelé. Par temps chaud et ensoleillé, la poche à eau ne monte pas en température, c’est donc plutôt bon signe !

Après plus de 20 jours d’utilisation (cf photo), j’ai quelques traces légères de frottement et saleté sur le devant du sac mais le textile reste intact après de nombreux portage de skis et de piolet. Le tissu semble donc ultra résistant à l’abrasion et c’est tant mieux pour la longévité de cette précieuse carapace. Seuls les élastiques d’accroches m’interrogent sur leur solidité dans le temps.

Qualité/prix

Comme tout sac airbag c’est un sacré budget, mais la « swiss quality » est au rendez-vous avec des finitions irréprochables et une très haute qualité de matériaux. Le gain de poids substantiel par rapport aux premiers modèles de sac airbag donne aussi une innovation qui se paye.


Verdict ?!

Associant légèreté et confort, Ortovox offre avec ce nouveau système Airbag un sac parfait pour les sorties freeride et freerando. Le volume du sac permet d'accueillir tout le matériel nécessaire pour le barbu en quête permanente de sommets

. Les accessoires répondent à tous les besoins et de manière efficace. Proche de la perfection, Ortovox signe un très beau et bon modèle de sac que l’on hésitera plus à emmener en randonnée. C’est une très belle combinaison de technicité, praticité et confort. 

Pour qui ?

Pour tout freerideur, freerandonneur, randonneur
9/10

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