Avis Suunto Ambit 2 2014

8 avis Suunto Ambit 2.

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Note moyenne : 7,9/10

Vieillissante

Profil du testeur : 24 ans | 1,81m | 66kg | Grenoble
Conditions du test : Utilisée de juin 2014 à juin 2015 en trail, randonnée en montagne, randonnée à ski et ski. | Durée du test : 1 an

Points forts

Simplicité d’utilisation, grand choix d’activités, cardio fréquencemètre, altimètre barométrique. Très bonne autonomie hors GPS , plus faible avec GPS.

Points faibles

Paramétrage uniquement via le pc et une connexion internet, pince de chargement tatillonne et bug de connexion au pc, pas de gestion du multi profil, antenne GPS disgracieuse voir gênante sur les petits poignets. Pas de connexion téléphone.
Offerte à ma compagne en 2014, et odieusement “empruntée” par moi-même à chaque sortie trail, cette montre GPS sortie en 2013 était alors ma première montre GPS d'entraînement.

Séduite par les fonctions avancées pour l’époque, mais également par la présence d’un altimètre barométrique rappelant ma vielle Core, elle avait donc optée pour la Suunto Ambit 2 saphirre (et son verre renforcé) HR (pack avec la ceinture cardio). Utilisée pendant un an avant d'acquérir ma Garmin Fenix 3, l’Ambit 2 possède de nombreux atouts, mais également quelques faiblesses qui ne s’arrangent pas avec l’âge.

Mais positivons pour commencer. Le démarrage de la montre ne présente pas de difficultés particulières, l’écran aux inscriptions noires d’une montre classique ne surprend pas, on nous invite à créer un compte sur Movescount (la plateforme de centralisation des activités de Suunto), et moyennant le renseignement de quelques mesures physiologiques, la montre est prête à être utilisée. Son utilisation est très simple, un appui sur le bouton d’activité, sélection de l’activité, acquisition du GPS (une minute en général) et vous êtes parti. 18h d’autonomie GPS, navigation, waypoint (si vous les avez préparés avant), fréquence cardiaque, niveau d’effort. Tout ce qu’il faut pendant l'entraînement.

Rentré chez vous, vous branchez la montre à l’ordinateur via le câble usb, et si tout se passe bien (ce n’est pas toujours le cas) les données se transfèrent sur Movescount pour visualisation. Tracés sur fond Google map, graphiques des courbes de vitesse, cardio, cadence ... superposables pour une meilleure visualisation de la relation entre les paramètres. L’environnement est très agréable dans sa navigation. Préparation de parcours, recherche de parcours créés par les membres, les options sont classiques mais bien intégrées. Inclue bien entendu toutes les connexions aux réseaux sociaux ainsi que les interactions avec d’autres membres.

La gestion des parcours est d’ailleurs particulièrement intéressante en randonnée. Si le fond de carte est à exclure au vu de la définition de l’écran, la possibilité de préparer à l’avance des « waypoint » sur les croisements de chemins par exemple est très pratique. De plus la précision est suffisante pour remarquer rapidement tout écart à la trace pré défini. Utilisée sur une sortie longue de 35km, la moindre erreur de parcours était rapidement visible et corrigée.

Passons aux choses qui fâchent. Si la montre est d’une extrême simplicité à utiliser, elle est aussi d’une extrême facilitée pour paramétrer les affichages MAIS uniquement si vous disposez de votre PC à proximité. En effet ni les affichages, ni les sports prédéfinis ne sont modifiables sur la montre. Tout passe par Movescount, et si par malheur vous avez oublié de changer l’affichage avant de partir, vous ferez toute votre course comme cela. Même si ces modifications ne sont pas toujours à effectuer (on ne change pas tous les jours d’activité), vous oubliez systématiquement le jour où il ne le faudrait pas. Ensuite, pas d’accéléromètre dans la ceinture. Si lors de l’achat cela ne paraissait pas un problème, l’arrivée à mon poignet de la Fenix 3 seulement un an plus tard (2 ans après la sortie officielle de l’Ambit 2) rend ce manquement très marquant.

Et c’est bien là le problème. En parallèle au lancement des premiers smart-phones, l’évolution récente des montres d'entraînement GPS rend très rapidement les modèles obsolètes pour ceux qui sont friands d’innovations. Alors oui, on peut toujours courir avec, oui vos activités serons toujours enregistrées avec une très bonne qualité, mais vous n’accéderez pas aux dernières innovations d’analyse de course. La connectivité au téléphone est inexistante (ce qui ne dérangera pas tout le monde, même si personnellement j’aime particulièrement le Live tracking) et le design un peu ancien. L’antenne GPS induit un bloc plastique rigide à la jonction supérieure entre le bracelet et la montre. Si sur des poignets suffisamment larges cela ne pose pas tellement de souci (encore qu’on le sent), les poignets fins peuvent ressentir un certain inconfort, voir une impossibilité de serrer correctement la montre.

En conclusion cette montre fait ce qu’on lui demande : mesurer votre activité sportive et vous guider en montagne. Si l’on s’en tient à ces caractéristiques et que vous ne cherchez pas une montre à porter tous les jours au poignet, celle-ci fera l’affaire. Mais à plus de 550€ lors de l’achat en 2014, l’absence complète de certaines fonctionnalités apparues à peine un an plus tard est quelque peu dérangeante. A l’heure actuelle (avril 2016) elle se négocie toujours aux alentours de 300€ pour la version saphirre, tarif auquel on trouve des alternatives intéressantes.

Commentaires

Un commentaire

Kara Ahhh, l'autonomie... j'ai bien peur qu'à l'instar des smartphones, les performances généreuses du début ne durent pas. Même réglée de sorte qu'elle consomme le moins possible, mon Ambit 1 ne tient pas plus de 13h. Alors oui, les sorties trail de plus de 13h c'est rare mais quand ça arrive bah la montre s'épuise avant. Sinon, je suis plutôt d'accord avec toi :)
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