Un vendredi en chartreuse 💚

Le chartreux Vendredi, midi, pendant que certains reprenaient le boulot, on s’équipait pour attaquer le week-end en beauté. Direction notre chère Chartreuse, notre montagne à nous, celle qui sent bon, la liberté, et un peu la sueur quand tu prends trop de D+ ;).

On est partis depuis la chapelle de la Vierge Noire, objectif : le Rachais. Mais sinon c’est trop simple, pas par le chemin des touristes, par le vrai, celui qui monte direct dans le pentu, sans échauffement. (Le sentier du bec du corbeau, pour les puristes.)

La montée comme d’habitude était raide mais belle. Vraiment le type de pente qui te fait remettre en question tous tes choix de vie au bout de cinq minutes… mais qui te récompense avec des vues de dingue et des chemins de Chartreuse qui commencent tout juste à exploser de vert. Le printemps là-haut, c’est une vraie claque de sérénité, le soleil tapait fort, les oiseaux chantaient, et une petite brise souffler histoire de me dire “t’as bien fait de venir”.

Après avoir atteint le Rachais, on a tranquillement basculé vers le col de vence, avec dans l’idée de monter au Saint-Eynard… sauf que bon, rééducation oblige, mon père a écouté son corps (et un peu sa flemme aussi, soyons honnêtes). Résultat :on a couper par le haut de corenc dans la bonne humeur et la sagesse, un concept rare chez les montagnards.

Évidemment, on a respecté la tradition : un petit bout de saucisson, posé face à Grenoble opinel en main, histoire de faire honneur à nos racines. Parce qu’un montagnard sans sauciflard, c’est comme un sommet sans croix, ça manque de sens. 😁

Bref au programme c’était 12 kilomètres, 740 mètres de D+, une bonne dose de soleil, et des mollets bien contents. In fine, un vendredi comme on les aime.