Dee-neh Rood
Garmarud est un village situé au bout de la vallée d'Alamut en Iran connue pour être le siège de la forteresse des Assassins, terrible secte chiite ismaélienne, que Vladimir Bartol décrit dans son roman Alamut.
Ce petit village, lové au pied des 4 200 mètres du Shah Alborz, est le point de départ d'un trek reconnu qui conduit jusqu'à la mer Caspienne. Un véritable havre de paix pour qui recherche tranquillité, isolement et immersion dans l’Iran des champs bien loin des tumultes de la capitale Téhéran. C'est aussi un camp de base idéal pour randonner à la journée et partir à la découverte de hameaux isolées.
C'est à la découverte de l'une de ces localités reculées, Dee-neh Rood, que nous partons à la journée. Mohsen, un petit jeune du village, nous accompagne car les cartes topographiques sont inexistantes et les sentiers peu marqués. Sur le terrain, aucun signe de peinture sur les rochers, les arbres, les murs, les poteaux...
Notre sentier démarre à la sortie de Garmarud par la traversée d'un pont branlant qui enjambe la rivière Alamut bien chargée après un hiver enneigé. Au col, nous faisons un arrêt pour profiter de la vue sur les sommets alentours. Les paysages sont tout simplement fabuleux. Les montagnes offrent de merveilleux contrastes de couleurs. L'Alam-Kuh et ses 4 848 mètres, deuxième sommet d'Iran, nous fait face. Des hommes font les foins et nous saluent. Tous ont une marque de sympathie et un signe de la main. L’occasion de s’imprégner du quotidien des gens, encore très centré sur l’agriculture. La randonnée nous mène ensuite jusqu’à Narmelat par un joli sentier que l'homme des champs a déblayé. Nous faisons halte à la mosquée invités par des prêcheurs à franchir son pas. Nous reprenons la route jusqu’à Dee-neh Rood, petit village traditionnel blotti dans un cadre montagneux idyllique. Sur notre route, des ouvriers montent une ligne électrique. La modernité finit tout doucement par rattraper ces hameaux enclavées. Nous partageons collectivement une pastèque, beaucoup d'humanité et de sourires aussi ! L'accueil du voyageur est incroyable comme partout en Iran. Une piste large nous ramène enfin à Garmarud. Ces montagnes pastorales nous ont offert un formidable terrain de découvertes!
Ce petit village, lové au pied des 4 200 mètres du Shah Alborz, est le point de départ d'un trek reconnu qui conduit jusqu'à la mer Caspienne. Un véritable havre de paix pour qui recherche tranquillité, isolement et immersion dans l’Iran des champs bien loin des tumultes de la capitale Téhéran. C'est aussi un camp de base idéal pour randonner à la journée et partir à la découverte de hameaux isolées.
C'est à la découverte de l'une de ces localités reculées, Dee-neh Rood, que nous partons à la journée. Mohsen, un petit jeune du village, nous accompagne car les cartes topographiques sont inexistantes et les sentiers peu marqués. Sur le terrain, aucun signe de peinture sur les rochers, les arbres, les murs, les poteaux...
Notre sentier démarre à la sortie de Garmarud par la traversée d'un pont branlant qui enjambe la rivière Alamut bien chargée après un hiver enneigé. Au col, nous faisons un arrêt pour profiter de la vue sur les sommets alentours. Les paysages sont tout simplement fabuleux. Les montagnes offrent de merveilleux contrastes de couleurs. L'Alam-Kuh et ses 4 848 mètres, deuxième sommet d'Iran, nous fait face. Des hommes font les foins et nous saluent. Tous ont une marque de sympathie et un signe de la main. L’occasion de s’imprégner du quotidien des gens, encore très centré sur l’agriculture. La randonnée nous mène ensuite jusqu’à Narmelat par un joli sentier que l'homme des champs a déblayé. Nous faisons halte à la mosquée invités par des prêcheurs à franchir son pas. Nous reprenons la route jusqu’à Dee-neh Rood, petit village traditionnel blotti dans un cadre montagneux idyllique. Sur notre route, des ouvriers montent une ligne électrique. La modernité finit tout doucement par rattraper ces hameaux enclavées. Nous partageons collectivement une pastèque, beaucoup d'humanité et de sourires aussi ! L'accueil du voyageur est incroyable comme partout en Iran. Une piste large nous ramène enfin à Garmarud. Ces montagnes pastorales nous ont offert un formidable terrain de découvertes!