Triathlon de La Rochelle

DDN
Par DDN
Pas de bol, il fait moche depuis une semaine et les températures sont dignes d'un mois de mars. L'eau est à 16.3°, il pleut, le sol est glissant. Il y a la grosse manif' des GJ donc une partie des épreuves notamment le relais a été annulée. Deux distances au programme : XS et S, donc les vrais triathlètes vont passer leur chemin.

C'est mon premier S et il restera cher à mon coeur mais à présent que j'en ai fait d'autres j'ai des points de comparaison qui ne flattent pas cette épreuve. On nage dans le port à mazout au milieu des poissons à trois yeux, mais l'eau semble visuellement propre et le tracé est sympa. Je sors rincé mais pas frigorifié, aidé par de sympathiques bénévoles (tous les bénévoles encouragent les participants tout au long de l'épreuve, très chouette). Et je commence le vélo, kamikaze-style. C'est noir de monde. On roule tous à tombeau ouvert (évidemment, on est là pour ça) sur un parcours étroit, sinueux, glissant, complètement urbain et sans dénivelé loin d'être folichon, où celui qui roule le plus vite c'est celui qui accepte de prendre le plus de risques. En l'occurrence c'est pas moi, j'ai la saison à faire et je suis débutant. Je fais le parcours à mon 30 de moyenne prévu, dans le gros milieu du tableau. Et on va courir trois boucles autour du port, toujours encouragés par les bénévoles, toujours aussi sympas. Je suis nul en course à pied c'est désolant, et le parcours bétonné l'est autant que moi. Je finis dans le fond du classement, et un cornichon-buffle d'arbitre empêche ma fille cadette de faire les 50 derniers mètres en me tenant la main, comme si c'était de l'assistance extérieure, abruti. Mais elles sont toutes les deux là pour me congratuler à l'arrivée, c'est un moment magique.

En gros : bénévoles extras mais nage moyen, vélo nul, course à pied moyen nul. Allez ailleurs.