Avis Simond Cliff 20L 2016

6 avis Simond Cliff 20L.

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Note moyenne : 9,3/10

Un sac à tout faire, pratique et pas cher

Avis sélectionné
Profil du testeur : 28 ans | m | 57kg | Avancé | Le Pré-Saint-Gervais
Acheté : 18€ en magasin
Conditions du test : Par tous les temps sur tous les types de terrains depuis 1 an et demi.

Points forts

- Le prix
- Le poids
- La compacité
- La contenance
- La polyvalence
- Les sangles de bretelles

Points faibles

Je cherche encore.

Aujourd'hui je vais partager mon expérience avec un des articles que j'utilise et que j'affectionne le plus parmi tout mon matériel : le sac à dos Cliff 20 de Simond.

Visiblement développé pour une utilisation en grande voie, ce sac est en réalité d'une incroyable et grande polyvalence qui permet une utilisation dans de multiples activités. C'est bien simple, ce sac m'accompagne dans pratiquement toutes mes sorties, que ce soit en rando, en ski, en escalade, en montagne ou tout simplement en ville pour aller à la salle de bloc. La recette de cette polyvalence ? Une conception et une accessoirisation d'une extrême simplicité.

Avec ses 275g sur la balance, le Cliff 20 est d'une grande légèreté tout en étant compact. Deux critères d'une grande importance à mes yeux pour du matériel de montagne où le gramme fini toujours par compter quand vous portez beaucoup. Son poids dérisoire offre le luxe de le fourrer au fond du 35 litres pour une sortie de plusieurs jours et de l’utiliser seulement pour la course afin d’emmener que le nécessaire.

En terme d’accessoires, on trouve le strict minimum soit une daisy chain qui permet de clipper les 2/3 affaires qui ne rentreraient pas ou que l’on souhaite en accès rapide, un porte piolet (ou bâton) là aussi d’une conception très simple et une sangle sur chaque bretelle. Le porte-piolet aurait mérité un vrai système pour immobiliser la pioche en haut du sac de type scratch ou élastique comme l’on trouve sur la plupart des sacs qui proposent ce type d’accessoire. Ici, on est obligé de passer le manche du piolet dans la sangle bleue qui permet de fermer le sac et d’immobiliser une corde (photo 1).  Le système marche mais le piolet gigote un peu, ce qui n’est pas idéal. On peut toujours bricoler un système maison avec un élastique de récupération que l'on fixera à la daisy-chain.

Les sangles de bretelles (photo 2) sont un des détails que je préfère le plus sur ce sac car elles permettent de stocker temporairement du matériel. En effet, il m’arrive parfois en escalade, lorsque je suis en second et que je suis un peu « charrette » d’y clipper directement les dégaines ou les coinceurs, ce qui évite d’aller chercher les porte-matériels du harnais. C’est pratique et ça permet d’économiser un soupçon d'énergie quand on est à deux doigts de se la « coller ».

Du côté des poches, on trouve une poche latérale zippée avec un clip pour les clés de la voiture, ce qui est pratique. Le sac, très compact comme on l’a vu, peut se rouler dans cette poche afin de le compresser au maximum. Bien vu ! A l’intérieur du sac, on trouve une poche pour poche à eau ou pour tout ce que vous voulez d’autre. La poche principale est d'une contenance que je trouve parfaitement adaptée à la grande voie ou à une course à la journée ne nécessitant d'amener pas trop de matériel. A l'approche, la quincaillerie, le harnais, le sac à magnésie, des gants, une gourde d'un litre, une veste, 2/3 barres et le casque y trouvent leur place à condition d'optimiser l'organisation. Pendant la course, une paire de grosses type Népal, les crampons rentrent aisément (photo 1).

La fermeture du sac est elle aussi simple, grande et pratique mais nécessite d’utiliser ses deux mains. L’ouverture peut se faire d’une seule main à condition que le sac soit immobilisé. Une petite sangle est prévue pour accrocher le sac au relais.

Concernant le confort, c’est tout à fait correct pour un sac de cette catégorie et de ce poids mais la comparaison avec un vrai sac de rando ou d’alpi ne serait bien sûr pas honnête. Les fines bretelles en mesh font le travail, le rembourrage du dos également. Attention toutefois à bien caler le matériel dans le sac, car on peut vite sentir un coinceur ou tout objet dur rentrer dans le dos. Les sangles pectorales et ventrales, fines et non rembourrées, permettent de maintenir le sac en place.

D’un point de vue longévité, le tissu utilisé dans la confection du sac de type nylon ripstop est fin mais relativement résistant (photo 3). Mon Cliff a vu du pays et a fait pas mal de courses rocheuses dans lesquelles il a côtoyé, la neige (photo 4) le granit et le calcaire : seulement quelques micros trous sont à déplorer au fond du sac (photo 5). Il ne résistera sans doute pas à des kilomètres de renfougne ni à une abrasion trop importante mais il est encore en très bon état après 1 an et demi d'utilisation. Le tissu n'est pas étanche mais protège relativement bien le contenu du sac de l'humidité si l'exposition à cette dernière n'est pas trop longue ou importante.

Enfin le GRAND point positif de ce sac est son prix. A 18€, il n’y a, à mes yeux, pas de quoi hésiter quand on regarde les tarifs pratiqués par les « grandes » marques sur ce type de produit, alors qu'il n'a vraiment pas grand chose à leur envier.

Pour conclure, le Cliff 20 est un très bon sac, très polyvalent et à un prix imbattable. Il est parfaitement adapté pour l’escalade mais aussi pour de nombreuses autres activités de montagne. Il peut être emmené en fond de sac et servir de « summit pack » en laissant le gros au refuge ou au pied de la voie.  

Personnellement, je l'adore.

Pour qui ?

Pour tous les grimpeurs et montagnards qui recherchent un sac polyvalent et pas cher.
10/10

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