Avis Brooks Catamount 2022

6 avis Brooks Catamount.

Donnez-nous votre avis !
Note moyenne : 8,3/10

Chaussure épique pour les sentiers techniques, le skyrunning et le scrambling

Avis sélectionné
Profil du testeur : 40 ans | 1,98m | 82kg | Expert
Acheté : 63€ en ligne
Conditions du test : Terrain sec Terrain boueux Sentiers rocailleux Scrambling (Plus de 100km dans la chaussure)

Points forts

Stabilité sur terrain technique
Excellente adhérence
Elle tient très bien le pied

Points faibles

Amorti
Rigidité

J'ai acheté la Catamount 2 il y a quelques mois, pour courir le Lavaredo 50 et lorsque j'ai mis mes pieds dedans pour la première fois, je me suis sentie vraiment bien maintenue et à l'aise pendant ce temps. Quoi d'autre pour une chaussure conçue pour affronter des terrains techniques sur de longues distances. Avant d'avoir la chance de courir avec, je suis tombé sur une bonne affaire sur la Catamount 1, alors j'en ai commandé une paire aussi.

J'ai tout de suite commencé à m'entraîner avec, en faisant beaucoup de sorties sur des terrain escarpés. J'ai fait des sorties longues sur des terrains très rocailleux, mais aussi une session de 3h où j'ai enchaîné deux systèmes de sentiers différents, avec une longue section de 6km sur route. Enfin, j'ai participé aux Championnats de France de course en montagne avec cette chaussure et quelle performance satisfaisante ! Je n'ai pas couru aussi bien que je l'espérais, mais je me suis quand même éclaté et la sécurité que la chaussure m'a procurée a rendu l'expérience encore plus inoubliable.

  • Semelle intermédiaire: 32mm/26mm

    DNA Flash: Nitrogen Infused Foam
 (mousse infusée à l'azote)
  • "Rockshild" balistique pour la protection et la propulsion légère
  • Drop: 6mm
  • Poids: 275g
  • Semelle externe: TrailTak (très adhérent)

Semelle externe

Le design est simple, efficace et très adhérent. Une semelle idéale pour le skyrunning, le “scrambling” et les aventures en montagne. En dehors de la petite découpe pour montrer la plaque (Rockplate), toute la semelle est recouverte de caoutchouc. Il n'y a pas de trous pour alléger la chaussure. Enfin ! Cela améliore la durabilité comme 10 fois. Des crampons à “feuilles” multidirectionnels à l'avant et de simples crampons triangulaires orientés vers l'arrière à l'arrière. Simple, très efficace, adhérent, avec une profondeur de crampons de 3,5 mm. Elle évacue la boue rapidement et ne glisse pas.

J'ai testé la chaussure dans le parc national de l'Esterel et Maures, dans l'Estéron, dans le Tanneron, dans le Mercantour et autour de Gap. En gros, j'ai couvert tous les types d'environnement, pluie et boue comprise. Elle accroche !

Semelle intermédiaire

La semelle DNA Flash n'est pas celle à laquelle on s'attendait. Il s'agit d'une sorte d'hybride. Le “rockplate” est en fait positionné entre la semelle extérieure et la semelle intermédiaire. Ce n'est pas nécessairement le meilleur endroit si l'on veut que la semelle extérieure fasse beaucoup de kilomètres, mais il n'y a pas de meilleur endroit si l'on veut protéger le pied tout en gardant un amorti élevé. J'ai couru avec des chaussures dotées d'une plaque de pierre au milieu. Cela a un impact sur l'amorti et il faut souvent l'assouplir et le segmenter à cause de cela, ce qui atténue la fonction de la protection. Quand la plaque est juste sous la semelle interne amovible, cela rend la sensation très dure (TNF Vective par exemple).

La chaussure se comporte bien sur tous les types de sentiers. Elle ne court pas mal, mais elle est un peu bizarre. Pour de la course à pied pure sur des sentiers très bien entretenus, avec peu de dénivelé, où il n'y a pas de technicité, je choisirais quelque chose de plus rebondissante, comme une Asics Fuji Lite ou une Hoka Zinale. 

Je ne dirais pas que l'amorti est mauvais ou que la chaussure est lente. C'est juste que je n'ai pas l'impression, personnellement, qu'il s'agit d'une excellente chaussure de course pure. Je préfère quelque chose de plus souple avec un autre type de mousse, lorsque la course à plat est plus présente dans une compétition de trail.

Tissu supérieur

C'est quelque chose de bizarre. Il n'y a pas de recouvrement structurel. Il y a une protection thermosoudée contre les pierres, un pare-pierres et le logo Brooks.

Malgré cela, elle tient le pied comme rien d'autre. Je veux dire qu'elle attrape les pieds et les maintient. Pas de glissement. C'est tout simplement très impressionnant.

La languette de la chaussure est stable au milieu. Ni trop épaisse, ni trop fine. Juste ce qu'il faut. Les lacets sont également très souples et larges, très bien positionnés sur la languette. Ils ne coupent jamais le cou-de-pied. Il y a un porte-lacet élastique intégré très important. Plus de marques devraient utiliser ce type d'option simple et légère pour maintenir ces longs lacets !

Le coup général

J'ai vu de nombreux coureurs de différentes corpulences, avec différents types de voûtes plantaires et de formes de pieds utiliser cette chaussure. C'est l'une des raisons pour lesquelles je l'ai achetée. J'ai des pieds larges, taille 48.5 en Brooks. La chaussure s'adapte parfaitement à mon talon et à mes chevilles. Cependant, j'ai encore assez d'espace dans la “Toebox” pour bouger mes orteils. Je ne parle pas de la boîte à orteils d'une chaussure de clown style Altra, mais je la trouve tout de même assez spacieuse pour l'utiliser avec mes pieds larges. J'essaie physiquement de tester la taille lorsque j'achète une chaussure et j'essaie de ne pas me fier à 100 % aux tableaux des tailles de chaussures. J'ai besoin d'un espace de 1,5 à 1,8 cm pour mes pieds de 29,5 cm de long, pour les descentes et pour gérer le gonflement des pieds. J'ai acheté une paire en taille UK13 / 48.5 / 32cm. En réalité, elles ne mesurent que 31,5 cm de long, donc elles me vont très bien.

Depuis les Championnats de France de Course en Montagne, j'ai effectué de nombreuses sorties avec cette chaussure, soit plus de 100km. Plusieurs entraînements par intervalles en montée, des segments en descente et notamment une longue course spéciale de 24km avec D+2000m sur un terrain assez technique (Plan du Var - Mont Vial).

Récemment, j'ai également participé à un petit événement local, sur un terrain très technique, rocailleux et difficile. Elle s'appelle les Foulées de l'Esteron et couvre 28km avec 1600m de dénivelé positif. Cela a montré que la chaussure est mieux adaptée à des épreuves plus courtes de 2 à 2,5 heures. Pas plus. Je cours avec une attaque avant-pied et je me concentre beaucoup sur ma cadence (le rythme des foulées), mais mes pieds étaient un peu grillés après cet événement. Il y avait trop de course et pas assez de terrain technique en zig-zag.

Résumé

La chaussure n'a pas de problème de durabilité et je peux voir une grande longévité dans ces chaussures. Bien sûr, la technique de coureur est le facteur le plus important dans le cas de la durabilité de la chaussure. Je pense que celles-ci dureront au moins 800km, même si cela prendra du temps car je vais les limiter à des sorties de 15 à 20km.

Dans l'ensemble, il s'agit d'une excellente chaussure très technique pour les courtes et moyennes distances. En fait, elle a été développée pour la Skyrunning. Maintenant Brooks a la Caldera pour les longues courses sur des terrains non techniques, la Cascadia pour les courses ultra difficiles, rocailleuses, comme la TOR, la Divide comme modèle de route à trail ou urban trail et enfin la Catamount qui est une chaussure très technique orientée vers la compétition, pour l'environnement vertical.

Pour qui ?

Pour les coureurs de trail à la recherche d'une chaussure pour les terrains alpins techniques, pour le sky running et les aventures en terrain escarpé.
8/10
Confort
Accroche
Solidité
Maintien
Stabilité
Amorti

Tests privés

Recevoir gratuitement du matériel à tester (et garder), ça vous intéresse ? Les Tests Privés sont là pour vous ! Nous vous expliquons tout ici.

Commentaires

Aucun commentaire

Laissez votre commentaire Connectez-vous pour laisser un commentaire