Avis Salomon Quest 4D 2 GTX 2016

Mes pieds aiment le chaussant Salomon, c'est indéniable : le maintien est parfaitement adapté à la forme de mes pieds (fins, cou de pied étroit). J'ai donc souvent acheté des Salomon. 

J'ai porté plusieurs versions de cette chaussure par le passé, et quand j'ai dû remiser ma dernière paire de Quest, j'ai choisi cette nouvelle version. 

Du confort pour les pieds. 

Le chaussant est toujours le même, la cheville est parfaitement protégée et la tige haute est suffisamment souple pour que la marche reste souple et naturelle, la semelle s'adapte rapidement aux formes naturelles du pied et l'avant offre un espace confortable pour laisser respirer les orteils. 

L'amorti est agréable et permet de se sentir à l'aise sur tous terrains malgré un sac lourd et un genou fragile. De même, le maintient de la cheville et du milieu du pied (merci à la technologie Salomon SensiFit) est suffisant pour aborder sereinement les descentes plus ou moins délicates sans que les orteils ne viennent s'écraser en bout de chaussures (j'ai un cou de pied étroit, dans la plupart des chaussures mes orteils souffrent). 

Le pare pierre est bien conçu : vous êtes bien à l'abri dans ces chaussures. Regardez quand même où vous mettez les pieds ;) Vous n'aurez pas mal si vous shootez dans une caillasse mais le pare pierre ne pourra rien contre un croche patte de racine (ou de bouquetin sournois). 

La légèreté des chaussures, aussi, est incroyable : comme sur les versions précédentes, on ne s'attend pas à ce poids minimal (1350g la paire en 44) quand on les voit. 

Et pour le nez

Bon, ok, ce n'est pas le plus important... mais ça vaut le coup de le dire : avec la semelle interne OrthoLite le pied reste plutôt sec car la transpiration est bien évacuée, ce qui est agréable pour le nez des copains quand on enlève les chaussures au bivouac ou au refuge. Mais ça veut dire, aussi, que le pied reste au sec quand on marche et en plus du confort remarquable que cela procure, c'est le meilleur moyen d'éviter les ampoules. 

Au sec ? 

Oui, le pied est au sec. Quand l'environnement l'est aussi. Parce que c'est là que ça se gâte. Si la respirabilité est vraiment appréciable et surprenante sur des chaussures cuir, l'imperméabilité est décevante. 

Ce ne sont pas des bottes, je n'attends pas de mes chaussures qu'elles me gardent parfaitement au sec pour une journée de marche sous une pluie battante. Mais que dire de chaussures labellisées GoreTex qui "percent" dès le premier quart d'heure de marche dans l'herbe mouillée par la rosée du matin ? La précédente version ne m'avait pas fait cet effet là. Je partais confiant, j'ai été déçu.

Longévité

J'ai gardé toutes mes Salomon plus de 1000 kms, sur des terrains variés. Cette version n'a pas survécu aux 470kms de ce trek estival. La semelle est toujours là, seul le grip - dont les performances ne sont déjà pas exceptionnelles au départ - a perdu de sa puissance. En revanche le pare-pierre se désolidarise de la chaussure et se fend là où le cuir plie pendant la marche. Pour moi, c'est trop peu : Salomon m'a habitué à mieux.